castle rock

Informations
LIEU DE NAISSANCE : Un trou pommé au milieu dans de nul part dans le Michigan dont le nom ne mérite même pas d’être nommé. - NATIONALITÉ : Américaine - ÉTAT CIVIL : Célibataire sans nulle intention de changer ce fait. Les gens ne t’intéressent pas et ni ton cerveau ni ton cœur ne sont programmés pour l’amour, émotion bien trop compliquée pour toi. - ORIENTATION : Libido presque catatonique et active une fois tout les 36 du mois. Mais quand elle est active, tu te supposes pansexuel, ne faisant pas la différence entre un trou féminin et un trou masculin. - MÉTIER/ÉTUDE : Tu as abandonné ton poste de morphoanalyste des traces de sang en arrivant dans ce trou pommé qui te faisait penser à celui de ton enfance. Tu en ais maintenant le charmant croque-mort - FAMILLE : Un père et une mère toujours dans ta ville natale, un frère ainé quelque part et un jumeau qui ne te quitte jamais

Traumatismes
Plus à même de traumatiser que de l’être, tu n’as connu qu’une seule situation dans toute ta vie où tu as senti tes tripes se serrer et ta gorge t’empêcher de respirer. Votre région natale était connue pour ses grands lacs, et vous veniez d’apprendre à l’école que rester trop longtemps dans de l’eau froide était dangereux pour le corps. La vieille Spleaner d’ayant jamais expliqué pourquoi malgré vos questions, toi et ton frère avez donc décidé de découvrir cela par vous-même. Et c’est avec fascination que vous regardiez vos lèvres devenir bleues, votre peau blanchir jusqu’à prendre cette teinte si caractéristique des cadavres, et quel émerveillement cela avait-il été que de constater que vos membres s’engourdissaient petit à petit. Tellement que tu ne te rendis compte qu’au dernier moment qu’Alexis venait de disparaitre là où vous n’aviez pas pied. Ce n’est qu’une fois que tu l’eus ramené sur la terre ferme que tu sentis les battements de ton cœur se calmer. Le regardant trempé des pieds à la tête, tu te souviens lui avoir platement annoncé de ta petite voix morte que tu avais eu raison : savoir nager avait bien une utilité en fin de compte.

Plus qu’un véritable traumatisme, l’accident de voiture de tes quinze ans a été une inconvenience. Six mois à l’hôpital. Six mois à ne rien faire d’autres que regarder le plafond dont tu connaissais déjà toutes les variations au bout de trois jours. Le personnel avait depuis longtemps cessé de répondre à tes questions. Jeune innocent que tu étais, on ne t’avait pas encore dit que demander s’il était possible d’extraire le cœur de quelqu’un sans le tuer était une question à ne pas poser. Mais qu’importe, tu découvrirais la réponse plus tard.

Anecdotes
(UN) Tout comme ton jumeau, tu as été diagnostiqué comme atteinte d'un trouble de la personnalité antisociale, également communément appelé sociopathe. Un bien joli mot pour dire qu’à part la colère et la curiosité, tu ne ressens rien. Même la peur te semble étrangère, et l’amour est une émotion définitivement bien trop compliquée pour toi. Même pour ton petit-frère, définitivement la personne la plus proche de toi, tu n’en éprouves pas. Juste un attachement créé par l’instinct et le temps.

(DEUX) Tu es curieux, immensément curieux. Rien ne semble jamais totalement combler ta soif de connaissance, tu trouves toujours quelque chose de nouveau pour capter ton attention. Étrangement, beaucoup semble toujours trouver tes questions dérangeantes ou macabre. Tu n’as jamais compris pourquoi : une question est une question, et le fait que certaines ne doivent pas être posées est d’une immense étrangeté pour toi.

(TROIS) Cependant s’il y a bien une chose qui ne manque jamais d’attirer ton regard et ton attention, c’est le sang. Tu es fasciné par ce liquide écarlate qui est sensé vous maintenir en vie, vous humains. Tu en avais d’ailleurs fait ton métier quand vous habitiez à la grosse pomme, Alexis et toi. Métier que tu as dû quitter à grand regret quand vous avez déménagé à Castle Rock, la ville étant trop petite pour embaucher de tels spécialistes. C’est donc comme ton frère, chez les morts que tu t’es tourné.

(QUATRE) La pudeur, tu ne connais pas. Que ce soit dans ton comportement ou dans tes paroles, ton sens de l’espace personnel n’est que néant. Ainsi, en plus de tes questions dérangeantes, il n’est pas rare de te voir te balader dehors, à un habit de l’outrage public à la pudeur.

(CINQ) Tu es un sportif et te croiser tôt le matin entrain de faire ton footing matinal est devenu monnaie courante maintenant. Si seulement c’était la seule chose que tu faisais le matin.

(SIX) Petits, les animaux avaient tendances à disparaître de votre quartier quand vous étiez enfants. Ce n’était pas de votre faute si vous étiez curieux. Vous avez même appri à vous servir d’un couteau.

(SEPT) Contrairement à ton frère, tu apprécies vaguement la musique. Mais seulement celle qui hurle tellement qu’on ne peut entendre qu’elle. En plus de la cigarette, c’est un des rares trucs qui a le don de te détendre. Tu deviens tout mou métaphoriquement en écoutant du rammstein.

(HUIT) Vous avez longtemps cherché quelque chose qui pourrait vous stimuler, toi et Alexis, et vous n’avez jamais véritablement trouvé. Même vos expériences qui vous ont forcées à quitter New York n’ont pas réussies à éveiller chez plus un intérêt de plus de quelques heures.

(NEUF) C’est toi qui t’occupe généralement de la cuisine à la maison. Non parce que tu es le plus doué avec les ustensiles, tous deux étant terriblement adroits avec une lame entre les doigts, mais parce qu’Alexis n’aime pas se salir.

(DIX) Tu ne perds jamais ton calme. Tellement que beaucoup te croient mort à l’intérieur. Tu ne l’es pas, tu ne ressens juste pas.